Purification de l’air
Quelques chiffres
Les pelouses retiennent jusqu’à 12 millions de tonnes de fumée et de poussières provenant de l’atmosphère. Une pelouse d’environ 230 m2 par le processus de la photosynthèse produit assez d’oxygène pour une famille de quatre (4) personnes pour une année. De plus, 0,4 hectare de pelouse emmagasine une tonne de dioxyde de carbone (CO2) et absorbe des centaines de kilogrammes de bioxyde de soufre (SO2) par année. Les pelouses améliorent la qualité de l’air en limitant l’implantation de certaines mauvaises herbes, notamment la petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), réduisant ainsi les problèmes d’allergies.
Réduction de la température ambiante
Les végétaux en milieu urbain contribuent à réduire la température ambiante soit en procurant de l’ombrage ou par leur processus d’évapotranspiration (quantité d’eau libérée dans l’atmosphère par évaporation et par transpiration des plantes). Il en est de même pour les pelouses qui grâce à ce processus rejettent des milliers de litres d’eau dans l’atmosphère. Comparativement à des zones pavées (trottoir et aire de stationnement), la température peut être jusqu’à 14° C plus basse à la surface d’une pelouse.
Conservation de l’eau
La capacité d’absorption de l’eau soit six (6) fois supérieure à celle d’un champ de blé et quatre (4) fois plus qu’un champ de foin. Aussi, de par son système important de tiges et de racines, la pelouse contribue à réduire le ruissellement, à retenir les particules de sol et certains polluants qui pourraient se retrouver dans les cours d’eau. Une pelouse de pâturin du Kentucky peut recevoir jusqu’à 25 mm d’eau dans un très court laps de temps sans ruissellement majeur. De plus, les pelouses sont d’excellents couvre sols pour réduire ou empêcher le phénomène d’érosion.
Surface sécuritaire
Les pelouses sont utilisées pour les terrains sportifs et les parcs car elles procurent une surface de jeu sécuritaire comparativement à d’autres plantes et aux surfaces synthétiques. Les risques de blessures chez les joueurs sont moindres sur les pelouses, étant donné leur très bonne adhérence et leur capacité d’absorber les chocs grâce à la couche de feutre.
Référence: www.fihoq.qc.ca, 2019